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Tous les jeunes de 15 à 17 ans bénéficient à partir de janvier 2022 d’un crédit pass Culture : 30 euros pour les jeunes de 16 et 17 ans, et 20 euros pour les jeunes de 15 ans. Ce crédit leur permet d’accéder à des biens et des services culturels : places de cinéma, de concert, de théâtre, billets d’entrée de musée, livres, etc..
Pour accéder au dispositif pass Culture part individuelle : se munir de ses identifiants ÉduConnect élève et ouvrir ses droits grâce à ses identifiants sur l'application pass Culture. Les élèves peuvent justifier simplement de leur identité et de leur âge sur l’application pass Culture, y renseigner une adresse mail et ainsi, recevoir leur crédit.
En suivant le lien https://aide.passculture.app/hc/fr/articles/4412007147665 vous pouvez accéder aux informations complémentaires qui vous permettront de télécharger l’application et d’activer le compte pas Culture.
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Dans le cadre de notre partenariat avec l’École Européenne Supérieure d’Arts de Bretagne et la galerie « Le Lieu », nos élèves de troisième I ont pu réaliser une sortie/action pour abonder et compléter leur Parcours d’Éducation Artistique et Culturelle (PEAC).
Pendant la première partie de la journée, nos élèves ont profité d’une visite guidée des beaux-arts, ils ont découvert les ateliers et ont pu rencontrer et échanger avec les étudiants sur différents projets et questionnements artistiques.

L’après-midi, nos élèves ont réalisé une visite guidée à la galerie »Le Lieu ». Pour cette septième édition de la biennale « Itinéraires graphiques » deux projets sont exposés : « Barbara dans les bois » de Barbara Massart et Nicolas Clément et « FranDisco » de Marcel Schmitz et Thierry Van Hasselt.

Bravo aux élèves pour leur regard curieux et avisé et pour leur engagement culturel.
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Du 21/11 au 16/12, nous avons le plaisir d’accueillir dans la galerie d’art du collège, l’exposition de photographie « La France Voyageuse des Années 30 » de Jules-Eugène Auclair. Nous remercions la galerie « Le Lieu » (Lorient) pour le prêt des œuvres.


Jules-Eugène Auclair
Un photographe français des années 30.
Le nom et la personnalité de Jules-Eugène Auclair ne sont connus ni du grand public,ni même des historiens de la photographie. Pourtant sa production iconographique fait partie du patrimoine collectif français pour avoir été vue par des générations de voyageurs.
Jules-Eugène Auclair était photographe indépendant. Les compagnies de chemin de fer ont été pendant 10 ans (de 1929 à 1939) ses principaux commanditaires.
Né dans l’Indre en 1895, c’est en 1929 que Auclair entreprend un périple vers le Finistère pour mettre en pratique sa connaissance, récemment acquise, de la technique de prise de vue à la chambre.
Le département breton le laisse sous le charme : il en rapporte une fructueuse moisson d’images.
Auclair les propose à la vente à la Direction de la Compagnie de l’Etat à Saint-Lazare, qui dessert l’ouest de la France. Une vaste opération de promotion des régions et de développement du tourisme ferroviaire est montée.
Les compagnies privées des chemins de fer du Nord, du Paris-Orléans-Midi, d’Alsace et de Lorraine, et, dans une moindre mesure, du Paris-Lyon-Méditerranée font appel à ses services et lui font accomplir des reportages organisés au “coup par coup” en relation avec les syndicats d’initiatives locaux.
De commande en commande, Auclair devient imperceptiblement le fournisseur officiel, à qui la SNCF (devenue compagnie nationale en 1936), va faire dresser un constat topographique, architectural et ethnologique de la France des années 30.
Quoique différents dans leurs objectifs, le travail de Auclair est comparable, dans son résultat, à ceux des photographes de la Mission Héliographique de 1851, à celui de Charles Marville ou dans un registre un peu différent à celui d’Eugène Atget.
Les sujets photographiés (églises, monuments, rues, détails architecturaux, édifices industriels, paysages) sont proches, les angles de prise de vues aussi. Classique et audacieux à la fois, Auclair, qui n’a certainement jamais eu l’occasion de voir des tirages de ses illustres prédécesseurs, s’inscrit tout naturellement dans cette tradition du regard photographique “à la française” : cadrages rigoureux, sens du détail, pittoresque et sensibilité.
La personnalité d’Auclair se caractérise par son ego démesuré et la farouche indépendance qu’il revendique. Elle se traduit, au privé, par une vie de famille désastreuse. Sa femme et son fils qui collaborent à son travail (Madame Melot en qualité de dessinatrice, Pierre Auclair en l’assistant dans son travail de laboratoire), subissent ses coûteuses extravagances et son autoritarisme.
Dans le cadre plus stricte de sa création, elle lui permet d’affirmer ses choix des destinations des reportages (Auclair détestait les Alpes par exemple), ses choix de sujets “photographiables” et la manière de faire.
D’autres photographes travailleront parallèlement et à la suite d’Auclair pour la SNCF mais jamais avec la qualité et l’exigence esthétiques qui définissent son travail.
Des milliers de plaques de verre négatives prises entre 1929 et 1939, seules les plus représentatives seront exploitées sous forme de tirages légendés et encadrés.
Elles figureront dans les compartiments 6 et 8 places de seconde et première classe, au dessus des dossiers des banquettes à côtés des glaces.
De format discret (18 x 24 cm ou 24 x 30 cm), elles n’en marqueront pas moins les imaginations et souvenirs des voyageurs, qui auront le plein loisir de les détailler pendant la durée de leur trajet. En 1939, Jules-Eugène Auclair se positionne à nouveau en précurseur. Il ouvre un studio laboratoire photographique qu’il équipe d’agrandisseurs sur rails LORION : les négatifs sont projetés au mur et la réalisation des tirages au mètre carré est rendue possible.
Grâce à ce procédé, Auclair se lance dans la réalisation de découvertes photographiques et commence à conquérir le marché du décor de cinéma.
Janvier 1940 : Auclair est démobilisé à Bourges ; il en revient en août. 1949 marque la fin de ses activités et de sa vie.
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Chers parents,
Des rencontres parents professeurs sont organisées par niveaux, selon le planning suivant:
- 6ème : le mardi 18 octobre de 16h00 à 20h00
- 3ème: le mardi 20 octobre de 16h00 à 20h00
- 5ème: le mardi 8 novembre de 16h00 à 20h00
- 4ème: le lundi 14 novembre de 16h00 à 20h00
Les parents sont invités à prendre rendez-vous par le biais de Pronote
Cordialement
L'équipe de direction
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Dans le cadre d’un échange culturel entre la Bretagne et le Chili (organisé par une association de Riantec « Breizh Chile Rapa Nui ») et d’un projet mené par leurs professeures d’espagnol, des élèves de 3ème du collège de Kerdurand ont eu la chance de rencontrer 2 artistes chiliens.
Lundi 3 octobre, lors de mini-conférences, ils ont échangé avec Juan Pablo Gatica « Jotapé », artiste muraliste qui a notamment réalisé la fresque murale du château de Kerdurand. À cette occasion, les élèves ont pu approfondir leurs connaissances sur le muralisme et poser des questions, en espagnol, à l’artiste, afin de le connaître et de découvrir son œuvre.
Mardi 4 octobre, 2 classes ont participé à un atelier de création artistique, en espagnol, à partir de matériaux recyclés. Ils étaient accompagnés dans cette démarche par Pedro Lizana, artiste sculpteur. Les objectifs étaient à la fois linguistiques (Pedro Lizana ne s’exprimant qu’en espagnol) et ns, puisque l’atelier s’inscrivait également dans la démarche de développement durable du collège. En effet, dans des projets définis par chaque classe, les élèves se sont attachés à créer des œuvres d’art à partir de déchets, d’objets de récupération. Ils ont voulu associer dans leurs sculptures des éléments représentant la Bretagne (filet, coquillages, sable, symboles bretons etc.) et un élément chilien, les moaï de l’Île de Pâques. Les œuvres ainsi réalisées montrent que l’on peut créer de l’art à partir de ce qu’on allait jeter et qui allait polluer.
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Nous avons le plaisir d’exposer, dans le hall du collège, les œuvres collaboratives réalisées par des habitants de la commune de Riantec sous la direction de trois artistes muralistes chiliens :
Juan Pablo Gatica « Jotapé »
Magdalena Canas - Laval « Maida K »
Ignacio Tapia Cuadros.

« Dans cette fresque, nous avons voulu représenter la rencontre de deux baleines qui représentent la réunion de Valparaíso et de la Bretagne, deux régions en relation directe avec la mer.
Dans cette rencontre, les cétacés se déplacent comme un seul être à travers de la fresque. Tout comme le fut l’expérience de création de cette œuvre, durant laquelle ont participé divers profils : enfants et adultes, hommes et femmes, chiliens et bretons.
Cette œuvre symbolise la rencontre, l’union, le mouvement et la fluidité. »
Ignacio TAPIA & Magdalena CANAS
Portraits créés avec les résidents de l’hôpital de Kerdurand

« Cet atelier a été l’occasion de faire une démonstration de notre travail en intégrant les participants dans la création des œuvres.
Dans le muralisme chilien, nous avons pris l’habitude de faire des hommages à divers personnages de notre culture par des portraits géants.
Dans ce cas, nous avons voulu présenter au public français deux personnes âgées de notre pays, que nous admirons et auxquelles nous voulons rendre hommage.
Ces personnages sont Nicanor Parra, l’un des poètes les plus importants du Chili, créateur de l’antipoésie et frère de Violeta Parra. Une source d’inspiration abondante pour nous.
L’autre représentation est une femme, Machi Francisca Linconao, membre de la nation mapuche, des indigènes du Sud du Chili.
Elle a été défenseure des droits humains et actuellement elle fait partie du comité
de la convention constituante, portant sa voix jusque dans la nouvelle constitution qui s’écrit au Chili.
Nous sommes émus de vous présenter ces grands personnages de notre histoire, mais aussi d’avoir créé ces fresques de manière participative, apportant et partageant un bout de notre culture avec vous. »
Ignacio TAPIA & Magdalena CANAS